La Puce


"Le mercredi 13 octobre 2004, la puissante et intransigeante Food and Drug Administration (FDA) américaine a autorisé la mise sur le marché de la première puce implantée sous la peau, et son utilisation par les hôpitaux américains (voir l'article de l'Atelier du 14 octobre à ce sujet).

Développée par la société Applied Digital Solutions, cette technologie a de quoi faire peur. Il s'agit d'une puce de la taille d'un petit grain de riz, qui utilise la technologie RFID et dont les dérives potentielles font l'objet de nombreux débats aux Etats-Unis comme en Europe. Insérée sous la peau du patient, elle est invisible et affecte à son porteur un numéro à 16 chiffres.

La société indique que le meilleur endroit pour placer la puce se trouve au niveau du triceps, entre le coude et l'épaule du bras droit. Un scanner propriétaire permet de lire le numéro. Il transmet une impulsion d'énergie qui « réveille » la puce - qui ne possède pas de source autonome d'alimentation, ce qui permet sa miniaturisation et fait le succès des puces RFID.

Elle ne s'use pas, n'a pas besoin d'être rechargée, est peu chère à produire… et vous accompagne partout sans même que vous ne vous en rendiez compte. Une fois « éveillée » par le scanner, elle transmet alors son numéro d'identification. Il ne reste plus qu'à se connecter de façon sécurisée par Internet à une base de données qui va contenir toutes les informations médicales du patient"...
www.verichipcorp.com



VeriChip : des puces RFID dans le bras des immigrés ?
de la société VeriChip Corporation a exposé quelques-unes de ses idées pour l’avenir. Verichip, pour mémoire est le spécialiste mondial des puces par radiofréquences et de la traçabilité. Le roi du tag, non sur les murs, mais sous la peau, n’est jamais très loin lorsqu’il s’agit de pucer à tout va.

En 2002, par exemple, trois membres d'une même famille de Floride se faisaient implanter dans le bras une VeriChip afin de collecter et d'analyser les données nécessaires à leur suivi médical. Verichip a encore des alliances avec ORBCOMM, afin de réfléchir à une association puce-GPS-satellite. En Espagne, une boîte de nuit propose elle d’implanter une VeriChip dans l’épaule des personnes afin qu’elles puissent payer leurs consommations ou leur entrée à distance. Ces implants sont encore utilisés à tour de bras dans les hôpitaux afin d’accompagner le patient avec son dossier médical « sous le bras » (le système Verimed vient justement d'être adopté par 13 nouveaux centres hospitaliers américains).
Scott Silverman a donc proposé dans cette émission de la Fox que ces puces pourraient être utilisées pour contrôler les flux migratoires : une Verichip, de la taille d'un grain de riz, seraient judicieusement implantées dans le corps des travailleurs immigrés, avant qu’ils ne viennent aux Etats-Unis dans le cadre de travail saisonnier. Il suffirait par exemple d'exiger la présence de cette puce pour donner le feu vert à la frontière « On peut penser qu’il s’agit d’une technologie appropriée qui peut être employée entre autres, pour s'assurer que des travailleurs immigrés entrant et sortant des Etats-Unis, sont correctement enregistrés » explique l’intéressé. Une mesure idéale donc pour s’assurer des contrôles exigés en la matière et qui trouverait aussi « une place au niveau de l’employeur ».

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