Ayurveda, suite
"Tout (aliments, souffle, pensée, digestion, éliminations, climats, maladie) est sattva, rajas ou tamas :
SATTVA, favorisé par une éthique respectueuse de toutes les formes de Vie, porte à l’Elévation, sagesse, pureté, au silence intérieur et à la méditation,
A l’opposé, TAMAS tire vers le bas : ignorance, léthargie, confusion, désir de tuer, salir, désintégration et mort. Il est aggravé par des nourritures passées par l’extrême chaud ou froid, le noir, les conserves, « cadavres » (chairs animales), la chimie agroalimentaire, les basses fréquences des portables et des micro-ondes…
RAJAS assure la cohésion entre les deux et donne l’énergie pour agir. En excès il produit Tamas. Il est aggravé par les saveurs trop chaudes, acides, salées, piquantes, le rouge vif, la colère, la jalousie, la frustration, rancœur. L’énergie devient destructrice (violence…).
Seul SATTVA accroît le PRANA, trait d’union entre les corps, et la vie à l’écart du champ de souffrance et de maladie.
C’est pourquoi l’Ayurvéda privilégie Ahimsa, non violence, dans nos choix alimentaires (végétarisme sans sectarisme), cosmétiques, vestimentaires, relationnels…et nous invite à une responsabilisation karmique de soi en développant SATTVA quelle que soit notre constitution car nous sommes tous à titre individuel responsables de la santé de notre société, pays, planète.
Cultiver Sattva, c’est honorer Dieu en :
Etant conscient que la qualité et le taux vibratoire de tout ce que nous absorbons est affaire d’éthique pour nous et autrui, maintenant et demain, à court, moyen et long terme, que rien n’est isolé et que ce que nous donnons sera retourné selon notre capacité d’Amour initiale.
L’accueillant à table chaque jour. En 1994 en marchant dans la rue j’ai reçu :
« Invite la nourriture en toi comme tu invites un ami. Nettoie ton corps comme tu nettoies ta maison, traite-toi en invité et mange avec Joie ! Chaque repas est un Hymne à a Vie, un Hommage rendu à la graine, au Soleil, à l’Eau, à la Terre, l’Espace.
Elle te fait un immense Cadeau : ses Bienfaits, sa Vie ».
Depuis ce jour, toute nourriture m’est Infini Amour et manger est devenu l’acte sacré qu’il a toujours été : Prière, Rayonnement donné à nos cellules, nos corps, l’Univers et Nous."
Martine Levha
Jatropha: l’or vert?
"D1Oils et le Jatropha, c'est une histoire qui commence. Quand les biocarburants poussent dans le désert, ça ressemble à Dallas...
Mercredi 19 mars, dans les bureaux de D1Oils en plein cœur de Londres, magnifique building, nous sommes reçus par Graham Prince en charge de la communication et des investisseurs de D1Oils, producteur d’agrocarburant. Le terme bio carburant est équivalent, si ce n'est qu'agrocarburant est plus logique puisque venant de l’agriculture.
D1Oils fait partie des boites pour qui l’explosion du prix du baril de pétrole est de bonne augure. Mais les agrocarburants traditionnels (maïs, soja, betterave) ne représentaient pas un avenir aussi prometteur que l’or vert... D1Oils est en train de se métamorphoser, à la conquête du Jatropha, cet or vert.
Cette plante, qui pousse dans des conditions très arides, produit de l’huile pouvant être ensuite utilisée après raffinage en agrocarburant de très grande qualité. Elle pousse en Asie, Amérique Latine, Afrique...
Ses nombreuses vertus font aujourd’hui fureur car à la différence des autres agro carburants elle n’est pas comestible et permet de valoriser les terres et fournir des emplois aux populations locales. Elle a également un rendement photosynthétique excellent et est déjà produite sans aucune optimisation, 3 fois plus d’huile à l’hectare que le Maïs par exemple. Enfin elle peut être produite en grand volume et à bas coût dans les pays en développement
Inutile de rajouter que le seul moyen aujourd’hui pour capter le CO2 déjà émis dans l’atmosphère est la photosynthèse, processus grâce auquel poussent les végétaux.
D1 est déjà propriétaire de 200000 ha à travers le monde et rachète des hectares à tour de bras! Pour l’instant le carburant est utilisé uniquement en marché local dans ces pays, l’objectif etant évidemment d’exporter l’huile et donc le futur carburant. D1Oils vient juste de conclure une joint-venture avec BP pour l’exploitation de cette nouvelle filière...
Ainsi BP s’occupera du craquage de l’huile pour faire du carburant, D1 de l'amont, chacun son métier!"
Metro
Le jatropha – l’agrocarburant des pauvres ?
GRAIN
Le jatropha curcas est un arbuste à fleurs rouge vif, natif d'Amérique centrale, que les commerçants portugais importèrent d’Afrique vers l’Asie comme plante décorative. Ses graines oléagineuses peuvent être utilisées pour produire du biodiesel. Puisqu'il pousse sur des sols pauvres, le jatropha est largement promu en Asie et en Afrique comme la plante idéale des petits cultivateurs. Des déclarations comme celles qui suivent, publiées sur un site Internet pakistanais, sont typiques :
• Si un agriculteur peut cultiver son propre diesel, cette source d'énergie décentralisée apportera une très grande impulsion à sa condition économique
• Un seul plant de jatropha donnera un litre de biodiesel par an et ce, pendant 40 ans
• 90 pour cent du travail peut être effectué par des femmes, et contribue directement à améliorer le potentiel de revenus
• Le jatropha résiste aux sécheresses et pousse sur des sols pauvres ; de plus, il crée beaucoup d'humus et contribue ainsi à rendre la terre arable
Une vraie image d’Épinal, mais, malheureusement, ce qui se produit actuellement ne vient pas étayer cette vision optimiste selon laquelle le jatropha fournira aux cultivateurs pauvres à la fois de l’énergie bon marché et un bon revenu. En Afrique et en Asie, il y a de sérieuses préoccupations au sujet de l'impact environnemental et social du jatropha. L’Australie occidentale l’a même interdit à cause de sa toxicité sur les humains et les animaux et à cause de sa capacité de devenir rapidement difficile à contrôler, une herbe envahissante. [1]
Il y a aussi l’argument répété à loisir selon lequel les cultivateurs peuvent cultiver du jatropha sans irriguer les terres pauvres. C’est le cas, techniquement, mais, dans ces conditions, les rendements sont si bas que la viabilité de la culture devient douteuse. Des études indiennes prouvent que, sans irrigation, le rendement moyen après cinq ans est de 1,1 – 2,75 tonnes par hectare, comparés à 5,25 – 12,5 tonnes par hectare avec irrigation. [2] Il semble probable que, au lieu de le faire pousser sur des zones marginales, la production de jatropha pour agrocarburant vient directement concurrencer la production des cultures vivrières sur les terres les plus fertiles et les mieux irriguées.
Qui va faire pousser le jatropha ? Ses partisans disent que c’est une culture idéale pour les petits cultivateurs. Mais, dans la pratique, on les pousse à laisser le chemin libre pour une production d'entreprise étroitement contrôlée"
Grain
http://www.grain.org/seedling/?id=522
Energies: GERRI se charge de l'autonomie de La Réunion?
"Le ministre de l'environnement Jean-Louis Borloo était hier à La Réunion pour la signature du premier accord territorial d'application en Outre-Mer du Grenelle de l'Environnement. Cet accord lance le programme "GERRI" (pour Grenelle Environnement à la Reunion - Réussir Innovation), qui vise notamment a assurer l'autonomie énergétique de l'île en 2025." source: Enerzine
C'est ASSEZ
Paris, le 20 juin 2008. Deux militants japonais de Greenpeace ont été arrêtés vendredi à Tokyo pour avoir révélé un scandale de viande de cétacé impliquant le gouvernement japonais qui continue de chasser la baleine à des fins soi-disant scientifiques dans le sanctuaire antarctique. Le siège de Greenpeace au Japon a également été perquisitionné dans le cadre de cette enquête ainsi que les domiciles des deux militants.
Junichi Sato et Toru Suzuki, respectivement âgés de 31 et 41 ans, sont accusés d’avoir volé un carton contenant 23,5 kilos de viande de baleine débarqué du Nisshin Maru, le navire-amiral de la flotte japonaise, de retour de la chasse à la baleine dans l’Antarctique...
Réagissons ici!